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Grand Est

Le Projet Associatif 2014-2018 du réseau des Petits débrouillards

mercredi 20 août 2014 / libellé : Engagements par Ameline Bunle / Directrice APDGE

PROJET ASSOCIATIF 2014-­‐2018 Clarifier, Anticiper, Consolider (C.A.C. !)

Contexte Le projet associatif du mouvement français des Petits Débrouillards vise à mettre les savoirs et savoir­‐faire scientifiques et techniques au service de savoir­‐être individuels et collectifs favorisant une société harmonieuse, respectueuse de ses membres et de son environnement naturel, économique, social et culturel. Ces cinq dernières années, le contexte dans lequel œuvre notre mouvement d’éducation populaire s’est trouvé chamboulé. D’une part les crises économiques obligent nos structures à repenser nos modèles financiers de gestion pour exister. D’autre part, l’accroissement des crises écologiques et sociales métamorphosent nos pratiques pour accompagner les transitions positives qui s’imposent. Puisque ces évolutions n’en sont qu’à leurs débuts, partager un diagnostic permettra de mieux positionner notre projet dans ce futur proche. Prolongeant les appels à vigilance de notre regretté Jacques Weber, notre projet associatif doit tenir compte de la situation sociale, politique et économique. C’est d’elle qu’il s’agit ici. La loi de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, votée en juillet 2013, structure pour des années, le secteur de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI). Elle privilégie, du point de vue de l’Etat, le lien Conseils régionaux-­‐ CCSTI. En même temps, elle élargit les orientations aux interactions sciences-­‐société. Ainsi, les articles sur l’Université demandent à chaque établissement de clarifier sa politique en la matière, comme elle appelle les instituts de recherche à faire de même. Peu de temps auparavant, l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) avait systématisé l’allocations de moyens financiers en matière de médiation scientifique dans les projets de recherche. Cette nouvelle situation nécessite une analyse et un travail de notre part. Quant à la réforme des rythmes scolaires (2013) et à la structuration progressive de projets éducatifs territoriaux (PEdT), elles ouvrent des perspectives de développement. En revanche, rien ne permet de saisir dans quel sens évoluera la Politique de la Ville. Nous devrons être très attentifs en ce domaine. Côté politique économique, innover et re­‐territorialiser constituent une tendance idéologique et politique à l’oeuvre. Ceci aura des effets sur des réformes du lien épargne­‐investissement-­‐territoire et, par conséquent, sur toutes les catégories d’acteurs locaux, associations comprises. La pertinence et la force des initiatives citoyennes et de l’économie sociale et solidaire, ainsi que les rapports de force territoriaux, dicteront une part importante de nos trajectoires. Si nous avons une partie à jouer, nous devons nous y préparer. Nous avons entamé la réforme de notre modèle économique, mais les coûts de transition demeurent importants. S’il nous sera difficile de répondre seuls, nos alliances devront faire l’objet de discussions partagées. Ce chantier prioritaire mettra à profit notre habitude de travail en réseau et en partenariat, sans perdre de vue qu’il nous responsabilise quant à l’emploi des jeunes notamment. Sur les scènes européennes et internationales, le mouvement français des Petits débrouillards a initié et animé divers réseaux depuis ses origines. Parmi les plus récents : le Forum mondial sciences et démocratie, les réseaux européens Young People and Science in Society Issue (YPSSI) et Empowering Youth in a European Society (Eyes), le Réseau International des Universités Ouvertes et Citoyennes (RIUOC) ; nos participations au Forum mondial de l’eau, à la Conférence Mondiale de Rio, aux forums sociaux de Tunis, Dakar, Belém. Ces rassemblements sont des leviers d’émancipation de la conscience citoyenne. Cette activité justifie pleinement notre adhésion à la plateforme du CRID. Ainsi, notre mouvement participera activement à un agenda international 2015 dense, notamment à l’occasion du Forum Social Mondial de Tunis, de l’Exposition Universelle à Milan sur le thème de l’alimentation, des négociations internationales autour des Objectifs du Développement Durable, la Convention sur la diversité biologique ainsi que le Forum mondial de l’Eau en Corée du sud, et enfin la COP21 (Conférence Paris Climat). Nous avons décidé d’y prendre une part importante par le biais de notre « Campagne Educations aux Transitions » (cf supra). Malgré tout, la lucidité s’impose. Nos limites sont connues. Elles sont structurelles et financières. Nous ne manquons pas d’idées, d’énergies, de capacités d’adaptation. Nombreux auraient été les mouvements qui, dans notre situation, auraient sombré corps et biens. Notre résilience fait notre force, mais nous peinons encore à affecter nos moyens politiques et financiers au service de notre structuration. Un réseau comme le nôtre doit reposer sur des « unités » moins fragiles. Notre modèle territorial reste donc à bâtir, afin de transmettre un organisme vivant, solide et toujours aussi inventif, souple et dynamique.

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